Portrait de Yoann et Florent

Semestre au Canada

Portrait à l'international Yoann et Florent

Qu'est-ce qui vous a motivé à partir au Canada ?

La découverte d’une nouvelle culture, de nouvelles rencontres avec des mentalités différentes. Voyager en traversant un océan, ’’changer de continent’’, observer d’autres manières d’être et d’enseigner.

Quelles différences culturelles vous ont marquées ?

  • La relation étudiant-enseignant est différente : les professeurs sont à l’écoute et prennent le temps d’échanger après la fin des cours, posant parfois des questions plus personnelles et montrant de l’intérêt pour la vie des étudiants. Les emplois du temps sont donnés à l’avance et restent fixes pour toute la durée du semestre.

  • Le tutoiement généralisé au Canada permet de s’affranchir des barrières hiérarchiques et sociales, en permettant de parler à n’importe qui dans la rue.

  • Il n’y a ni assurance maladie ni retraite là-bas, donc mettre de l’argent de côté est indispensable pour s’assurer une fin de vie tranquille. Les gens travaillent plus longtemps qu’en France.

  • Tout le monde est très accueillant, avenant et gentil, ce qui change de chez nous. Par exemple, au bout de deux semaines de cours, un étudiant nous a prêté sa voiture pour que nous puissions nous promener, chose impossible en France.

  • La culture est très américanisée, notamment en ce qui concerne les boissons : sodas et boissons énergisantes à foison. Cependant, il y a peu de choix pour l’eau en bouteille. On peut trouver des formats très grands, comme des bidons de jus de pomme de 5 litres, et des portions énormes dans les pizzerias locales ou les fast-foods américains.

  • Le français prédomine dans les campagnes, mais à Montréal, les gens parlent plutôt anglais.

  • Le rapport aux distances est très différent : pour des camarades de classe, le temps de trajet moyen pour venir en cours était d’au moins une heure. Les Québécois sont habitués à conduire longtemps et fréquemment dans leur vie quotidienne ; manger au drive-in est très courant.

  • L’alcool fort ne se vend pas en supermarché, mais dans des boutiques spécialisées appelées SAQ.

  • Tous les noms de films anglophones sont francisés (Cars devient Bagnoles) et certaines enseignes comme KFC aussi : elle devient PFK (Poulet Frit du Kentucky).

Quelles recommandations donnerais-tu à ton prochain ?

  • Avant le voyage, bien se renseigner sur tous les papiers à préparer pour ne pas être bloqué à l’aéroport ou sur place. De même, s’y prendre à l’avance pour trouver un logement, ce qui n’est pas toujours facile, et un billet d’avion à un prix abordable. Chercher une famille d’accueil peut être avantageux : le prix est le même qu’un logement classique et l’expérience est plus enrichissante.

  • Se débarrasser de sa timidité pour échanger avec les autres. Prévoir un certain budget ; pour nous, 800 euros par mois permettent d’assurer un bon confort et des sorties. Attention, les prix sont affichés hors taxes contrairement à la France, et dans la restauration, les pourboires sont quasi obligatoires.

  • Visiter les USA : depuis Montréal, on est à une heure d’avion de New York (206 euros aller-retour, presque le même prix que 16 heures de bus). Mais surtout, ne manquez pas de jeter un œil aux grandes forêts et aux lacs qui composent ce pays ; c’est l’opportunité de se ressourcer en pleine nature. Montréal est une ville attractive à visiter en priorité pour sa diversité culturelle.

  • Nous vous recommandons de prévoir un forfait de téléphone français avec une option internationale, car les prix canadiens sont très chers.

  • Enfin, venir au premier semestre permet d’échapper globalement au froid de l’hiver et d’admirer les couleurs de l’automne.

Lilian.C
Lilian.C

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