Portrait de Jihane
Étudiante marocaine en mobilité internationale vers la France – iUT NFC


Jihane, étudiante internationale, inscrite à l’iUT NFC dans le Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) Métiers de la Transition et de l’Efficacité Energétiques (MT2E) nous raconte son parcours, du Maroc à Belfort.
Lilian a recueilli ses impressions et ses conseils pour de futurs étudiants du monde entier, intéressés pour venir étudier en France, à l’université de Franche-Comté, IUT NFC.
Qu'est-ce qui t'a motivé à partir en France ?
Après avoir obtenu un diplôme de technicien en énergie renouvelable spécialisé en énergie solaire, équivalent à un BTS en France, je voulais poursuivre avec une formation bac+3, comme une licence. J’ai postulé au Maroc et en France, et j’ai reçu une acceptation en France avant celle du Maroc. Cela m’a motivé à venir ici, car les démarches administratives sont plus simples en comparaison avec d’autres pays.
Quelles différences culturelles t'ont marquées ?
Je n’ai pas eu tant de chocs culturels que ça, mais certaines choses m’ont marqué, comme les fêtes qui n’existent pas au Maroc, notamment Noël. J’ai vu des gens courir dans la rue avec des sacs et cela m’a surpris avant que je n’en comprenne le sens. Niveau langue, je n’ai pas ressenti de difficulté particulière car je parlais déjà anglais, arabe et français. En revanche, choisir une région avec un climat pluvieux alors que j’ai connu presque uniquement le soleil chez moi a été un grand choc.
Dans l’enseignement, on n’a pas toujours les mêmes références littéraires malgré une langue partagée. La France offre la possibilité de faire une alternance, chose qui n’existe pas dans mon pays.
Les plats d’ici sont moins épicés que chez moi, alors je rajoute toujours des épices marocaines dans mes préparations. La diversité des fromages et leur importance pour les Français m’ont surpris. Le pain est très différent ; depuis que je suis ici, je ne mange que des baguettes traditionnelles même si je préfère le pain marocain. Dans mon pays, nous ne mangeons pas sucré, mais plutôt salé le matin avec du pain, des œufs, du fromage, de l’huile d’olive, des msemmen, et du thym.
Quelles recommandations ferais-tu à de futurs candidats internationaux en mobilité vers l'iUT NFC ?
Avoir en tête qu’il faut faire une demande de visa et passer un test pour attester d’un niveau de français suffisant (B2). Il faut également justifier d’un montant financier équivalent à 615 euros par mois et le bloquer sur un compte, ou alors trouver un garant en France et à l’étranger. J’ai eu la chance d’en avoir deux pour ma part.
J’ai payé un billet d’avion plus cher car c’était l’été (prix multiplié par 4). Il faut prévoir qu’il n’y a pas d’aéroport à Belfort. Je suis donc resté chez ma tante à Paris le temps de trouver un logement à Belfort, car prendre un hôtel sur place en attendant de trouver un logement peut vite devenir onéreux. Des trains relient l’aéroport de Charles de Gaulle (Paris) et la ville de Belfort. D’ailleurs, les prix immobiliers sont plus chers qu’au Maroc. Avec 370 euros, ne vous attendez pas à un logement comportant 2 pièces, un mini-salon, une cuisine et une salle de bain !
Prendre le temps de visiter Strasbourg ainsi que les pays frontaliers comme la Suisse, notamment Genève et Lausanne, et de faire des stages dans d’autres régions françaises pour découvrir de nouvelles personnes.
Article rédigé par Lilian C. – Service civique mobilité internationale
Pour plus d'informations sur la mobilité internationale vers l'iUT NFC ?
- Page web dédiée sur le site de l’iUT Nord Franche-Comté
- Page web dédiée sur le site de l’université Marie et Louis Pasteur