Portrait d'Amandine
Étudiante française en mobilité sortante vers l’Espagne et le Canada – iUT NFC

Amandine, étudiante inscrite à l’iUT NFC dans le Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) Gestion Administrative et Commerciale des Organisations (GACO) nous raconte ses dernières expériences d’études à l’étranger.
Isaora a recueilli ses impressions et ses conseils pour les étudiants intéressés pour étudier à l’étranger.
Je suis dans le parcours Management des Activités Culturelles Artistiques Sportives et de Tourisme (MACAST).
• La 1ère année, je l’ai fait en initial
• Après la 2ème année je suis partie 6 mois au Canada en échange
• Et la 3ème année, je suis partie 6 mois en échange en ERAMUS en Espagne. »Amandine
Parcours académique
Peux-tu nous parler de ton parcours scolaire ?
J’ai fait un cursus normal, c’est-à-dire un tronc commun.
En première et en terminale, j’étais en section européenne donc je faisais des cours de cinéma en anglais.
Après je suis arrivée en première année, j’ai le cursus normal c’est-à-dire le tronc commun, il y avait une proposition de l’établissement pour partir au Canada donc je me suis dit pourquoi pas ? Et j’ai été acceptée dans un établissement anglophone.
Qu’est-ce qui t’a motivé à choisir la mobilité internationale dans le cadre de tes études ?
J’aime bien voyager et découvrir de nouvelles choses.
Je me dis aussi que si je ne le faisais pas maintenant, jamais je n’aurais l’opportunité d’approfondir les langues, de découvrir un nouveau pays… De plus, pour son CV, c‘est vraiment bien d’avoir plusieurs langues qu’on puisse parler etc…

• Quels critères as-tu pris en compte pour choisir ton université à l’étranger ?
- Au Canada ce n’est pas du tout pareil, la relation avec les professeurs est plus amicale et on peut vraiment discuter avec eux.
Au niveau scolaire, le professeur a un cours qui est préparé et s’il finit plus tôt son cours, il nous laisse partir.
Et aussi l’ambiance n’est pas pareille, il y a beaucoup de clubs au sein de l’université, il y a beaucoup d’animations…
Et les cours sont beaucoup plus pratiques, il y a beaucoup plus d’oral donc c’est beaucoup plus participatif.
- En Espagne, les professeurs sont aussi assez accessibles mais c’était quand même plus théorique. Les autres étudiants sont vraiment très aidants.
Une différence aussi, c’est qu’ils sont « plus light ». Par exemple ils ont fait une dégustation de vins alors qu’en France cela est interdit.
Avais-tu des attentes précises avant de partir ? Si oui, ont-elles été réalisées ?
- Au Canada, le département de formation nous proposait 5 établissements. Il n’y en avait qu’un qui était en anglais. Comme je voulais absolument m’améliorer en anglais, j’ai choisi celui qui était 100 % anglais.
- En Espagne, cela a été la même chose, je voulais un établissement espagnol. Il y avait plusieurs choix en Espagne et aussi en Amérique Latine. Mais vu que je voulais faire un ERAMUS en Europe, j’ai choisi Ténérife parce que c’est celui qui se rapprochait le plus de mon parcours français.
Impression sur ton voyage et ton arrivée à l'étranger
Comment as-tu vécu l’arrivée dans un pays étranger ? Quelles ont été tes premières impressions ?

- Au Canada, c’était très grand, c’est vraiment une très grande ville. Il y a les métros… , c’est vraiment différent de Montbéliard.
Aussi les gens sont beaucoup plus ouverts d’esprit, j’ai l’impression qu’ils sont beaucoup attachés aux règles. Par exemple : en France nous attendons le bus tous regroupés alors qu’au Canada, ils font une ligne pour attendre le bus.
Il y a aussi la fraicheur au Canada, il neige beaucoup. C’est très grand comme pays et très vert.
- En Espagne, à Ténérife, c’était une île. Ce qui m’a le plus choquée, c’est la manière de vivre des espagnols car ils vivent en décalé par rapport à nous : ils ne sortent pas trop entre 14h00 et 17h00 mais plus la nuit. De plus les horaires de cours sont entre 8h30 et 14h00 et après c’est fini.

Quelles difficultés as-tu rencontrées lors de ton installation (logement, démarches administratives, langues…) ?
- Au Canada, c’était plus avoir les papiers pour la mutuelle, les papiers pour l’assurance qui était un peu long mais ça s’est bien passé parce que le partenariat est en place depuis longtemps.
- Alors qu’en Espagne, c’est plus compliqué de trouver un logement. Tout d’abord, là où j’habitais, c’était une zone très touristique donc il y avait beaucoup de logements qui étaient déjà pris.
Et surtout, c’était compliqué d’obtenir le papier de résident. En effet, pour avoir accès à tout c’est mieux d’avoir une carte de résidence mais les démarches ne sont pas simples.
Vie universitaire à l'internationale
Y a-t-il eu des différences entre le système éducatif français et celui de du pays d'accueil ? Aussi bien au niveau scolaire que social.
- Au Canada, un petit peu.
- Par contre en Espagne, beaucoup plus car il y a beaucoup plus de locaux dans les universités et je me suis fait plein d’amis locaux. Il y avait vraiment une super communauté car les espagnols sont très ouverts. Puis, ils adorent les français.
Est-ce que tu as participé à des activités étudiantes ou hors études organisées par l’université d’accueil ?

Campus sport, concert évènements, clubs…
- Au Canada, les professeurs sont beaucoup plus « copains ». J’ai par exemple fait un match de foot avec mon professeur de négociation et je ne me serais pas imaginée le faire avec mon professeur en France.
- En Espagne, les professeurs sont des fois plus strictes alors qu’au Canada ils sont plus « copains ».
Conseils pratiques réussir son expérience internationale
Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui souhaite partir étudier à l'étranger ?
Il faut y aller ! C’est une expérience qui transforme une vie !
Ça nous fait apprendre pleins de nouvelles choses comme l’autonomie, l’indépendance, l’apprentissage d’une langue…
De plus, c’est une super expérience car tout est nouveau. Vous êtes loin de ce que vous avez l’habitude, ce n’est pas les mêmes professeurs, les mêmes camarades, les mêmes cours…
Enfin, je trouve que c’est important de le faire si on en a l’opportunité car cela permet vraiment d’avoir des compétences qui sont non négligeables pour la suite.
Des recommandations ?
A Montréal qu’est-ce qui faut faire ? Il faut aller faire une patinoire en hiver en livre service. Après, il faut aller goûter la poutine chez Tim Hortons, car c’est typique de là-bas.
Il faut aller à Mont Royal et aussi voir le Belvédère de Saint-Joseph parce que c’est trop beau au coucher de soleil.
C’est bien aussi d’aller voir la ville de Québec.
En Espagne, si vous êtes à Lagune où j’étais sur l’île de Ténérife, il faut aller dans le sud voir toutes les plages touristiques. Il faut aller à un super parc aquatique « Siam Park » et au Parc rural d’Anaga car c’est aussi super sympa et faire aussi du surf.
Réflexions personnelles sur l'expérience
En quoi cette expérience de mobilité internationale a-t-elle impacté ton projet personnel à long terme ?
Maintenant, je veux trop voyager. C’est une vraie envie de voyage et cela donne aussi envie de parler différentes langues. C’est vraiment super satisfaisant de comprendre ce que les gens disent dans une langue étrangère.
Enfin cela m’a apporté beaucoup d’autonomie car si j’avais à faire un voyage seule cela ne poserait pas de problème. De plus, j’ai tellement appris que cela ne serait pas difficile pour moi et même de m’adapter à un nouveau contexte je n’ai pas peur.
• Selon-toi, quelle a été la plus grande difficulté de ton séjour à l’étranger et comment l’as-tu surmontée ? Et tes plus grandes réussites ?
Pour les deux mobilités, ma plus grosse difficulté a été juste de fermer ma valise au retour !
Ma plus grande réussite a été de réussir mes partiels et de valider mes semestres.
En Espagne, j’étais très contente de réussir à parler aux locaux.
Que comptes-tu faire à la fin de tes études ?
A la fin de ma licence, je voudrais soit postuler dans un master, soit faire une année de césure pour effectuer un service civique à l’étranger. En Amérique Latine ou en Afrique mais je n’ai pas décidé encore.